Travailler par projet

La plupart du temps dans les médias, le travail se fait par projet ce qui permet d’avoir beaucoup de diversité dans son travail. Toutefois, la course d’un projet à l’autre comporte aussi des risques. Par exemple, l’insécurité par rapport au futur et le fait de ne pas savoir si de nouveaux projets vont arriver. Des projets peuvent aussi parfois se chevaucher et vous vous retrouvez alors vite débordé.

Voici les do’s & dont’s du travail par projet.

Accepter des projets

Si vous n’êtes pas sûr qu’il est raisonnable d’accepter certains projets, vous pouvez toujours consulter cette liste de contrôle pour vous aider:

  • Dans le cas d’un projet-pilote, les freelances sont engagés sous le principe de « no cure no pay », ce qui veut dire que l’on est rétribué uniquement si le projet obtient des résultats, en d’autres termes si une commande est faite pour le programme. Quand vous vous lancez là dedans, assurez-vous d’avoir des accords clairs.
  • Si vous ne connaissez pas ou peu votre commanditaire, faites un peu connaissance avant de donner votre accord. De cette manière, vous avez tout deux mieux l’occasion de cerner l’autres et d’évaluer la fiabilité de ce client.
  • Si après cet entretien vous ne savez toujours pas exactement ce qui est attendu de vous, vous feriez mieux de refuser la mission. Il y’a de fortes chances que vous ne puissiez pas répondre aux attentes vu que celles-ci sont déjà floues.
  • Si après cet entretien vous ne savez toujours pas exactement ce qui est attendu de vous, vous feriez mieux de refuser la mission. Il y’a de fortes chances que vous ne puissiez pas répondre aux attentes vu que celles-ci sont déjà floues.
  • Quand il n’est pas établi clairement combien d’heures ou combien de jours vous devez travailler sur un projet, il peut être utile de demander une évaluation en cours de projet pour éventuellement rectifier le tir. Ceci vous permettra d’éviter de faire deux boulots pour le prix d’un.
  • Lorsque l’on vous demande si vous avez le temps pour un job, ne répondez par l’affirmative que si c’est vraiment le cas. Lorsque vous manquez de temps, vous ne pouvez fournir du travail de qualité. Ceci peut entacher votre réputation et les clients ne viendront plus vers vous par la suite.
  • Chaque mission doit répondre au 3 P’s : Pognon – Plaisir – Prestige. Ca ne vous apporte aucun plaisir, ça paie mal et ça fait descendre votre réputation? Qu’attendez vous pour refuser ? Evidemment, tout dépend de quel P est le plus important à vos yeux. Acceptez les contrats en conséquence. Certains freelances appliquent la répartition 80-20 : 80% des projets doivent être amusants ou leur permettre d’améliorer leur réputation et 20% bien payé et à la rigueur moins agréables.
  • Quand le projet colle à vos compétences, les chances sont plus grandes que vous effectuiez bien votre travail. Assurez-vous donc de bien avoir comprit votre type de personnalité et les talents que vous possédez.
  • Lorsque vous décidez de vous spécialiser, choisissez des contrats qui collent avec ce choix. 
  • Chaque contrat comporte des risques. Serez-vous à la hauteur des attentes ? 
  • Ne dites 'oui' que si vous le sentez. Votre intuition est votre meilleur conseiller.

Source: traduction de l'article "projectmatig werken" de mediarte.be dans le cadre de la campagne sur l'emplayabilité dans les médias


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