Enfin, une nouvelle version de notre magazine est disponible. C’est avec plaisir que nous reprenons le fil éditorial pour rendre notre contenu également accessible au format papier. Des choix stratégiques visant à consacrer du temps et des ressources à d’autres priorités expliquent l’absence des éditions précédentes. Dans cet éditorial, je souhaite revenir sur cette situation et, pour cela, il est utile de présenter brièvement l’historique de mediarte, car je suis convaincu que beaucoup d’entre vous ne le connaissent pas et que cela pourrait vous intéresser.
En 2006, alors que j’étais coordinateur du Fonds social des arts de la scène, on m’a confié la mission d’accompagner la création du Fonds social pour le secteur audiovisuel. Rapidement, l’idée de mettre en place une organisation commune pour gérer les deux fonds a émergé : mediarte, unissant les médias et les arts dans une seule organisation. Cependant, cela ne s’est finalement jamais concrétisé. En raison de certaines incompatibilités entre les deux secteurs, cette collaboration n’a pas abouti. Pleinement engagé dans ce nouveau projet, j’ai quitté les arts de la scène et, au milieu de l’année 2018, je me suis retrouvé littéralement à la table de ma cuisine avec la mission passionnante de lancer officiellement le fonds social pour le secteur audiovisuel. Le nom mediarte a été conservé, mais avec une nouvelle signification : médias, radio, télévision et tout le reste.
C’est à cette table de cuisine que j’ai commencé à tracer l’avenir de mediarte. Nous avons trouvé nos bureaux à l’avenue de la Gloire à Ganshoren, et les premiers collaborateurs ont été recrutés pour mettre en œuvre notre premier accord sectoriel, financé par le gouvernement flamand. Peu à peu, mediarte s’est développé pour devenir une organisation d’environ cinq personnes. Une équipe stable et des projets qui s’enchaînaient année après année ont apporté une stabilité organique. Cette stabilité a commencé à vaciller au début des années 2020, avec une croissance continue. De nouveaux collègues, de nouveaux projets, des méthodes de travail plus complexes pour garantir la qualité de tous nos projets, des habitudes et des savoir-faire perdus avec le départ de certains collègues, la pandémie de Covid-19, le télétravail, etc. Cette croissance, qui nous a menés à compter aujourd’hui 11 employés, a révélé un besoin clair d’une approche plus structurée pour l’organisation de notre travail.
En discutant avec des collègues d’autres fonds et d’entreprises de taille similaire, nous avons constaté que nous étions tous confrontés aux mêmes problématiques et besoins. Certains ont su les détecter et y remédier plus rapidement que d’autres. Identifier un besoin est une chose, mais élaborer une stratégie pour y répondre, la mettre en œuvre et l’appliquer concrètement est un tout autre défi.
Je suis reconnaissant de la confiance que le conseil d’administration de mediarte m’a accordée, ainsi que de la conviction qu'il a montrée en souhaitant donner un nouveau souffle à mediarte. Pendant cette période, nous avons mené un processus approfondi pour redéfinir notre mission, notre vision et nos valeurs, tout en investissant dans une structure solide pour préparer mediarte à l’avenir. Plus de détails à venir.
Depuis cet été, nous avons emménagé dans l’immeuble Edmond à Koekelberg, où nous sommes entourés de nombreuses entreprises actives dans notre secteur (Sonhouse, Studio Souza, Vivi Film, The Pack, Nozon, l’Union des Réalisateurs, la Paix Mondiale, Panenka BXL, 1986 Costume, Jeanke Pizza, Baby Jane, et bien d’autres). Avec ce déménagement et l’arrivée de plusieurs nouveaux collaborateurs, mediarte prendra des initiatives de qualité visant à attirer, développer et retenir les talents dont notre secteur a tant besoin.