Le comportement (sexuel) transgressif est fréquent dans le secteur culturel : plus souvent chez les femmes que chez les hommes, et plus souvent chez les travailleurs avec un contrat flexible que chez les travailleurs avec un contrat à durée indéterminée. C’est ce que démontre un rapport d’étude de 2018. Pour faire face à cela, le Service de médiation flamand a désigné deux psychologues en mai 2019. Travaillez-vous ou avez-vous travaillé dans le secteur culturel ou audiovisuel, à la presse écrite ou dans le secteur des arts amateurs, dans l’enseignement d’art supérieur ou à temps partiel ? et avez-vous été confronté au comportement (sexuel) transgressif ? Si c’est le cas, vous pouvez désormais vous adresser à Nina Callens et à Viktor Van der Veken.
Si vous travaillez avec Amplo, alors Sarah Stuyven est depuis peu à votre disposition en tant que ‘personne de confiance’. Elle travaille comme consultante pour Amplo Anvers et a suivi une formation spéciale pour devenir une ‘personne de confiance’ au Fonds social pour les arts scéniques. Avec elle, vous pouvez discuter de n’importe quel problème de nature pyschosociale dans une ambiance chaleureuse et de confiance: pas uniquement le harcèlement sexuel, mais également le stress professionnel ou le harcèlement moral, pour ne citer que ces exemples. Faisons sa connaissance …
Sarah, présentez-vous brièvement!
Je suis consultante chez Amplo Anvers depuis environ 10 ans. J’ai donc assuré le suivi d’un grand nombre de dossiers des clients issus du secteur créatif et d’artistes. J’estime qu’il est très important de travailler dans un environnement de travail sain. Par ‘sain’ j’entends : en faisant régulièrement des exercices physiques et des étirements à l’agence, mais également en se respectant. Moins de stress provoque moins de conflits. Pour cette raison, j’ai été attirée par la formation de personne de confiance.
Que fait précisément une ‘personne de confiance’?
Une personne de confiance fournit une assistance aux personnes souffrant de problèmes psychosociaux. ‘Problème psychosocial’, cela résonne comme sérieux, de tels problèmes couvrent en fait un large éventail : le stress et le burnout, mais aussi la violence et le harcèlement moral ou harcèlement sexuel. La personne de confiance vérifie, avec le travailleur, comment la relation entre les différentes parties peut être rétablie.
Pourquoi Amplo fait-il appel à une personne de confiance?
Amplo est absolument d’avis que ceci est un enjeu crucial. Chez Amplo, nous nous occupons de nettement plus que le payrolling. En tant que partenaire RH dans le secteur créatif, nous voulons assumer notre responsabilité, également en cas de problématiques difficiles.
Êtes-vous alors devenue personne de confiance du jour au lendemain?
Non, j’ai d’abord suivi une formation. Elle est entre autres organisée par le Fonds social pour les arts scéniques, qui y accorde également une priorité. J’ai parcouru le cadre juridique en cinq jours bien remplis. En outre, j’y ai appris des repères qui me permettent de jouer mon rôle en tant que personne de confiance le mieux possible. Il y avait différents cas de figure avec lesquels nous avons travaillé et j’ai rédigé une sorte de travail de fin d’études.
Qui peut s’adresser à vous?
Dans de nombreux cas, une organisation dispose d’une propre personne de confiance. Les artistes et les freelances qui ne peuvent pas s’appuyer sur ‘leur’ organisation, peuvent s’adresser à moi. Des freelances avec des contrats à durée déterminée ne connaissent pas toujours la personne de confiance. D’ailleurs, ce travailleur avec un contrat de projet pour qui Amplo est l’employeur direct, vient toujours me voir en cas de harcèlement sexuel ou d’autres problèmes comportementaux.
Vous attendez-vous à recevoir beaucoup de demandes?
Ce qui était un tabou dans le passé, fait de plus en plus sujet à discussion. Le Fonds social pour les arts scéniques a déjà formé quarante personne de confiance et le Service de médiation flamand a spécialement désigné deux psychologues pour le secteur. Nous sommes donc bien préparés à la multitude de demandes, mais il n’est pas évident d’estimer le nombre exact.
Que trouvez-vous, en guise de conclusion, de l’initiative du Service de médiation flamand de désigner deux psychologues pour le secteur créatif?
J’estime que c’est une bonne nouvelle. Il est merveilleux d’avoir de l’aide supplémentaire pour tous ceux provenant du vaste secteur créatif qui ne peuvent pas s’adresser à la propre organisation. Il s’agit d’un signal fort que l’autorité flamande et le secteur#metoo prennent au sérieux. Une bonne chose alors!
N’hésitez pas à contacter Sarah s’il y a quelque chose qui vous tracasse.
Sarah.Stuyven@amplo.be
Amplo Anvers – Napelsstraat 71 – 2000 Anvers – www.amplo.be