Une émulation créative et industrielle remarquable s’est développée entre Flandre, Bruxelles et Wallonie. Elle génère un cinéma d’animation de qualité remarqué dans toute l’Europe.
Que pèse en Belgique ce cinéma d’animation mis à l’honneur ce week-end à travers le réalisateur Raoul Servais, Magritte d’honneur, et les présidents de cérémonie Vincent Patar et Stéphane Aubier ? À la grosse louche, l’animation sous toutes ses formes – 2D et 3D, traditionnelle ou de synthèse – représente 15 à 25 % de l’activité cinématographique belge (selon les outils d’analyse choisis) et un minimum de 1.500 emplois à temps plein, majoritairement des emplois d’intérimaires ou indépendants. Une bonne quarantaine de sociétés font vivre ce cinéma sur la totalité du territoire, avec des épicentres industriels localisés dans le grand Bruxelles (Forest, Koekelberg, Saint Gilles, Molenbeek, etc.) ainsi qu’à Gand, Anvers, Charleroi et Liège. L’activité est assez bien répartie entre un pôle francophone et un pôle néerlandophone, avec un avantage cependant à la Flandre.